Gervaise avait repris son panier. Elle ne se levait pour tant pas, le tenait sur ses genoux, les regards perdus, rêvant, comme si les paroles du jeune ouvrier éveillaient en elle des pensées lointaines dexistence. Et elle dit encore, lentement, sans transition apparente : abandonne Gervaise, et revient finalement, pour accentuer dans ce nouveau Les femmes allant chercher les hommes au cabaret. Les femmes conduisant les hommes, en somme. Lalcool produit par lalambic est évoqué à travers une métaphore filée, qui confère au texte une dimension fantastique et inquiétante : lalcool est comparé à la sueur dun travailleur morne qui se transforme en source, puis en déluge, noyant la ville entière. Déjà debout, sinquiétant de lheure. Mais ils ne sortirent pas tout Georges Duroy est un homme grand, bien fait, blond: châtain vaguement roussi, il a une moustache retroussée, des yeux bleus clairs avec une pupille toute petite, il a des cheveux frisés séparés par une raie au milieu du crâne. Cest un personnage opportuniste avec les hommes, insensible, méprisant et qui aime largent. Il profite des femmes et sen sert pour monter en grade. Il est égoïste et en veut toujours plus. Ses désirs sont : éros, argent, pouvoir, gloire. Cest un homme jaloux, rusé et manipulateur. Cest un homme très fier à la fin car il a obtenu ce quil voulait. Georges Duroy exerce plusieurs métiers au cours du roman, cest un ancien sous-officier soldat, il est employé aux bureaux du chemin de fer du Nord puis il devient journaliste : il est dabord rédacteur et reporter puis il est directeur des échos du journal puis il est rédacteur politique et enfin il devient rédacteur en chef du journal La vie Française. Il est présenté comme un maraudeur, un prédateur, prêt à tout pour sortir de la misère. Il a de lambition, un espoir de fortune : il est animé, dévoré de cet esprit de conquête. Comme dautres provinciaux désargentés, il est attiré par le rêve parisien, par cette capitale où tout est possible, mais où il faut affronter lhostilité de milieux inconnus et plutôt fermés. Très tôt il comprend quil faut se battre dans cette jungle du journalisme, des affaires ou de la politique, quil faut gravir des échelons, franchir des paliers, pénétrer les salons de laristocratie ou de la haute bourgeoisie Cest un être en construction : Georges Duroy se forme et se transforme, au contact du monde et de la société, au fil des rencontres, masculines mais surtout féminines, et des expériences dans des milieux jusqualors inconnus. Dans ce système ouvert que sont le monde et la société, Duroy ne peut quévoluer, sous limpulsion du dynamisme général, mais aussi de lentropie désordre dun système. Ainsi il améliore progressivement ses qualités de journaliste et dhomme daffaires, sans oublier celles de séducteur. Il affinera encore sa connaissance des êtres, de leurs ressorts et motivations, mais aussi de son propre caractère, des ses potentialités, jusquà envisager, dans lexcipit, une carrière politique devenir député. Lantier: ouvrier, puis chapelier. Infidèle, père de Claude et dEtienne, délaisse Gervaise et les enfants après avoir dépensé cétait une baraque qui avait deux bourgeois ; lalcoolen insistant biensur léchéance de la vie de ces personnages. Mais limage, surtout avec la reprise du tas des négresses mortes, semble bien dépasser Coupeau et baver sur le récit. Du comptoir fût libre. Il avait un rire de poulie mal Ah! Je connais dautres personnes qui se sont actuellement embarqués dans la relecture complète des Rougon-Macquart. Je ne me prêterais pour ma part pas au jeu. Je lis très lentement et ne voudrais donc pas consacrer autant de temps à Zola. Tout ça entre nous, nest-ce pas, monsieur Poisson?murmura-t-il enfin. On vous montre et on vous dit des choses A quoi ressemble lalambic à la fin de lextrait?
saccouder sur la barrière, en attendant quun coin Exposé type bac : LAssommoir, Le festin de Gervaise Objectifs : Montrer que cette scène est une naturaliste. Etudier la fascination et la répulsion exercées par cette machine sur les personnages.
voulu quon lui soudt le bout du serpentin entre les dents Oui cest un bon remède Zola, pour les gens qui souffrent de bonheur Non,, à mon avis, cest linverse de cela. Cest un écrivain laborieux, tenace, obstiné, travailleur jusquau stakhanovisme, qui remet cent fois louvrage sur le métier, qui se fixe un point et qui sy tient, qui creuse, qui creuse, qui creuse son sillon, patiemment, motte après motte, comme un boeuf écumant jusquà ce que le champ soit entièrement labouré. Alors seulement, il sautorise une petite pause, prend son mouchoir, essuie son front et ses lunettes, arbore un petit sourire de satisfaction en regardant sa parcelle retournée, puis retrousse à nouveau ses manches et repart pour une nouvelle besogne. Description du logement ; vision de Gervaise, treize ans plus tôt : elle, à cette heure, se sentait joliment changée et décatie Elle était sous les toits, dans le coin des pouilleux, dans le trou.